Hello 👋
J’espère que vous allez bien et que vos pipelines sont fournis en candidats de qualité.
Bienvenue aux 58 recruteurs qui nous ont rejoint dans la communauté depuis la semaine dernière !
De mon côté, je prépare de belles annonces dans les prochaines semaines concernant The Staffing App, l’ATS pour les recruteurs professionnels qu’on développe chez The Staffing Company.
Magnanime, je vous donne un indice :
Au programme de cette édition :
Les actualités qu’il ne fallait pas louper la semaine dernière
L’origine du tabou des départs salariés avec Pauline Laboureau
Notre sélection des meilleurs postes de recruteurs ouverts
Les levées de fonds en France
Avant de commencer…
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Sur ce, je vous laisse à votre lecture, et je vous souhaite une excellente semaine !
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📰 Actualités
Que s’est-il passé la semaine dernière ?
📈 Économie
L'inflation américaine remonte à 3 % en janvier, dépassant les attentes des analystes (2,9 %).
Trump prépare sa révolution douanière avec un projet de droits de douane "réciproques" pays par pays. La mesure, qui ne sera pas effective avant avril, vise particulièrement la TVA européenne.
L'euro rebondit face au dollar suite à l'annonce de Trump concernant des pourparlers de paix avec Poutine sur l'Ukraine. Les marchés européens en profitent tandis que le pétrole recule.
Conséquence du contexte géopolitique, les actions des entreprises de défense européennes s'envolent. Les startups du secteur ont levé 5,2 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 24 % sur un an et 5 fois plus qu'en 2019.
🤝 Business
TikTok Shop cartonne aux États-Unis. Les ventes ont bondi de 153 % en janvier 2025 par rapport à l'année précédente, laissant loin derrière Shein (+26 %) et Temu (+28 %).
Shein, le géant de la fast-fashion, pourrait voir sa valorisation chuter à environ 30 milliards de dollars, soit trois fois moins que sa valorisation précédente.
Suite à une décision de justice, Amazon va désormais afficher des produits qu'elle ne vend pas elle-même, redirigeant les utilisateurs vers les sites des marques. Une première pour le géant de l’e-commerce.
Le Super Bowl bat des records avec 800 millions de dollars de revenus publicitaires (vs 695 millions en 2024).
Beaucoup d’annonce du côté de Meta :
Annonce du Project Waterworth, un câble sous-marin qui reliera cinq continents sur plus de 50 000 km.
Carton plein pour les Ray-Ban x Meta. EssilorLuxottica annonce avoir vendu plus de 2 millions de paires depuis leur lancement fin 2023, et prévoit d'augmenter sa capacité de production à 10 millions par an d'ici 2026.
Le groupe se lance dans les robots humanoïdes en constituant une nouvelle équipe au sein de Reality Labs pour développer des robots IA capables d'effectuer des tâches ménagères. Apple explore également cet univers.
Unilever va se scinder pour faire entrer son activité glaces en bourse (Ben & Jerry's, Magnum, etc.) et choisit Amsterdam comme place boursière principale.
Netflix, après les jeux vidéo, s’aventure sur le marché des podcasts
🪙 Crypto
Le fonds souverain d'Abu Dhabi a décidé d'investir 463 millions de dollars dans des ETF Bitcoin.
Coinbase cartonne. La plateforme crypto affiche des résultats impressionnants au 4ème trimestre avec un chiffre d’affaires en hausse de 138 % à 2,27 milliards de dollars
🤖 IA
Safe Superintelligence, la startup d'Ilya Sutskever (un des co-fondateurs d'OpenAI qui a quitté le navire), est en passe de lever plus d'1 milliard de dollars pour une valorisation dépassant les 30 milliards de dollars.
Le président d'Alibaba, Joe Tsai, affirme qu'Apple utilisera la technologie IA du géant chinois sur les iPhones vendus en Chine. Apple aurait d'ailleurs rejeté les modèles de DeepSeek pour ce projet.
Le fondateur de DeepSeek, Liang Wenfeng, pèserait 126 milliards de dollars grâce à sa participation de 84 % dans sa startup d'IA.
Sources : Les Echos, Le Monde, TechCrunch, Cercomm, Usine Digitale, Snowball, Multeam, Maddyness, Presse Citron
🎓 L’Academie
Des ressources exclusives pour mieux recruter
Bonjour, je suis Pauline Laboureau, consultante RH.
Dans cette série, je démystifie le tabou des départs des salariés et je te donne des pistes concrètes pour les vivre sans malaise.
La semaine dernière, nous avons défini les impacts d’une mauvaise gestion des départs.
Dans cet épisode, nous allons nous comprendre les facteurs à l’origine de ce problème.
Les origines du tabou
Les départs, c’est comme le sexe ou la mort : ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas que ça n’existe pas.
Et ne pas en parler, couper toute communication sur le sujet ou l’aborder seulement au prix d’un malaise infini, c’est se priver des moyens de traverser cette zone de turbulence avec plus de sérénité.
Quelques propositions pour l’expliquer.
Un aspect culturel d’abord
En France, le changement professionnel est souvent regardé avec suspicion. A la lecture d’un CV, il est courant qu’un manager ou un recruteur se méfie de la mobilité professionnelle d’un candidat, de périodes qu’il jugerait trop courtes dans un poste, des fameux “sauts de puce” ou “cycles rapides” dit plus poliment.
Plus qu’ailleurs, les français ont également tendance à assimiler identité, valeur et travail. Lorsqu’on rencontre quelqu’un, la première question est “comment tu t’appelles ?”, la deuxième est… “qu’est-ce que tu fais dans la vie ?”.
Un départ salarié, c’est un rejet et un échec. Le rejet de l’employeur qui vous montre la porte, le rejet du salarié qui ne veut plus travailler avec vous, l’échec de votre relation de travail, l’échec d’être un bon manager, l’échec d’être un bon salarié.
Si le rejet est plus universel, la perception de l’échec, elle, est bien française : c’est la honte pour celui qui le traverse et on n’en ressent aucune fierté.
Aux Etats-Unis, la perception de l’échec est tout autre : il fait partie intégrante du succès parce qu’il est compliqué de réussir sans accroc. L’échec peut même être érigé en stratégie de communication grâce au story-telling. Les Américains conseillent d’aller à la rencontre de l’échec pour obtenir le succès, ils prônent le “Fail fast to learn fast”. L’échec est une information.
Question de perspective, quoi.
Un aspect juridique ensuite
En France, le cadre juridique des licenciements et ses grands principes ont été créés dans une période qui va de l’après Seconde Guerre mondiale aux années 70s, à une époque où l’industrie était majoritaire dans l’économie et où le secteur des services émergeait seulement. Il existait alors un déséquilibre fort entre capital et force de travail, dans une période de reconstruction après-guerre qui nécessitait de la stabilité, et l’encadrement des licenciements a été une des mesures indispensables pour rééquilibrer ce rapport de force.
Dans les années 80-90s, les règles entourant les licenciements se sont sophistiquées, et même si elles ont été adaptées aux faillites qui traversaient la France, elles sont restées très protectrices des salariés.
Complexifier les procédures de licenciement pour protéger les salariés a un effet de bord particulier : les procédures sont tellement exigeantes côté employeur qu’elles doivent être préparées plusieurs mois en amont, au bout desquels un entretien préalable à licenciement doit être mené pour recueillir les explications du salarié sur les griefs de l’employeur. Et si ces explications sont insatisfaisantes, alors l’employeur peut prononcer le licenciement après un délai de réflexion raisonnable.
Autour de moi, cet entretien préalable à licenciement n’a pour l’instant jamais amené un employeur à stopper le processus de licenciement et garder le salarié en poste. En posant un cadre aussi lourd, le législateur a finalement contribué à transformer l’entretien préalable en simulacre de discussion qui est en réalité un quasi-monologue. Laissant croire au salarié qu’on l’écoute alors qu’il y a peu de chance qu’on l’entende. Inutile au mieux, vexatoire au pire.
La procédure est si complexe et longue que certains employeurs peu scrupuleux recourent au “quiet cutting”, réduction silencieuse, défini par le site américain Monster comme le fait pour les employeurs de « réduire subtilement leurs effectifs en diminuant les rôles, les responsabilités et/ou les rémunérations dans l’espoir de convaincre les employés de démissionner par eux-mêmes ». Autrement dit, la mise au placard, avec toutes les conséquences que l’on connaît sur la détérioration de la santé mentale des salariés qui l’endurent.
En sens inverse, le droit du travail impose sans la nommer une obligation de discrétion à l’employeur autour des départs, car en révéler des informations serait, et on le comprend, vexatoire pour le salarié.
Pour ces raisons, en France il est impossible :
pour un employeur d’avoir une discussion difficile, mais franche avec un salarié pour lui annoncer qu’il doit mettre fin à son contrat de travail
pour les salariés d’avoir accès à des informations et de vraies discussions sur les départs qui ont lieu dans l’entreprise
Et c’est bien dommage, car on aurait beaucoup à y gagner.
La semaine prochaine, nous verrons comment lever le tabou.
Consultante RH - Serenity HR
En savoir plus sur la manière dont je peux t’aider à mieux gérer les départs salariés.
Retrouvez les articles de nos chroniqueurs sur The Staffing Academy, le média des recruteurs.
🔥 Ils recrutent
Notre sélection des meilleurs postes pour la suite de votre carrière
Head of TA
🏢 DiliTrust 📌 Paris
Head of Hiring
🏢 Pictarine 📌 Toulouse
Head of People
🏢 Gourmey 📌 Paris
Talent Acquisition Manager
🏢 La Belle Vie 📌 Paris
Talent Acquisition Manager
🏢 Doctrine 📌 Paris
Sources : Indeed, Welcome to the Jungle
💵 Levées de fonds
L’analyse des levées de fonds en France
Synthèse de la semaine
Cette semaine, seulement 48,7 millions d'euros ont été levés à travers 7 opérations, bien en dessous de la moyenne hebdomadaire de 2025 (147 M€), avec un nombre d'opérations également inférieur (7 contre 12,2). Le montant moyen par opération est de 6,96 M€, contre 12,3 M€ en moyenne annuelle.
Une bonne nouvelle néanmoins : pour la première fois depuis 18 mois, nous dépassons les temps de passage de l’année précédente. Est-ce le signe d’un écosystème qui reprend des couleurs ?
À suivre.
Secteurs tendances 🔥
Medtech : 29 M€.
Adtech : 10 M€.
Économie circulaire : 3,3 M€.
Industech : 2 M€
Cybersécurité : 2 M€.
Chiffres-clés de la semaine
Montant total levé : 48 M€
Nombre d’opérations : 7
Montant moyen par opération : 6,9 M€
Chiffres-clés de 2025
Montant total levé : 931 M€
Montant hebdo global (moyenne) : 133 M€
Nombre d’opérations hebdo (moyenne) : 11
Montant moyen par opération : 11,4 M€
Écart vs 2024 : +11 M€
Toutes les opérations
GERMITEC (Medtech) : 29M€
SMILE WANTED (Adtech) : 10M€
AITHRA (Industech) : 2M€
ALEPH (Cybersécurité) : 2M€
SPEERAL (Seconde main/AI) : 1,7M€
EKSTERE (Economie circulaire/Mobilité) : 1,6M€
ONCODIAG (Biotech) : 1,4M€
Autres actualités des levées de fonds
Safe Superintelligence, la startup d'Ilya Sutskever (un des co-fondateurs d'OpenAI qui a quitté le navire), est en passe de lever plus d'1 milliard de dollars pour une valorisation dépassant les 30 milliards de dollars.
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Sources : Maddyness, Avolta, Multeam, Pitchbook, Snowball