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C’est - déjà - la 51ème d’Alohomora.
Comme toujours, souhaitons la bienvenue aux nouveaux recruteurs qui ont intégré la communauté la semaine dernière 👋
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Ce que tu vas apprendre et trouver dans cette édition :
Les actus qu’il ne fallait pas louper la semaine dernière
Plongée dans les coulisses des négociations de salaires chez Meta
Notre sélection des meilleurs postes de recruteurs ouverts
Les levées de fonds des entreprises françaises
Suggestions d’entreprises à cibler pour vos plans de chasse
Avant de commencer…
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L’actualité de la semaine dernière
🔎 Recrutement
Depuis le lancement de ChatGPT, les offres d'emplois freelance sur des plateformes comme Upwork dans les domaines où l'IA générative excelle ont chuté de 21 %.
D’ailleurs Citigroup estime que l'intelligence artificielle pourrait supprimer plus d'emplois dans le secteur bancaire que dans tout autre domaine, avec 54 % des postes potentiellement automatisables.
📊 Economie
Les entreprises du CAC 40 ont réalisé 150 milliards de profits l'an dernier. Chiffre d’affaires cumulé de 1736 milliards d’euros et des profits en hausse de 4 %.
Malgré cela, et surtout à cause du climat politique, la bourse française est désormais la moins populaire d'Europe, d'après une enquête de Bank of America.
Barcelone prévoit d'interdire toutes les locations de courte durée de type Airbnb d'ici 2029.
🤝 Business
Squarespace vend son service de réservation de restaurants Tock à American Express pour 400 millions de dollars, le même montant payé pour l'acquisition en 2021.
OpenAI se paye Rockset, une startup spécialisée dans des outils de recherche et d'analyse de données.
ByteDance affirme qu'une interdiction de TikTok aux États-Unis est inévitable sans une décision de justice annulant la nouvelle loi qui obligerait la société à céder ses actifs américains, arguant que cette cession est technologiquement, commercialement et légalement impossible.
💎 Produit
SpaceX lance Starlink Mini, une version compacte de son antenne internet par satellite, vendue à 599 dollars et tenant facilement dans un sac à dos.
🤖 IA
Le lancement de GPT-5 d'OpenAI est reporté à fin 2025. Ce modèle sera beaucoup plus avancé que GPT-4, avec une mémoire et un raisonnement nettement améliorés.
Londres est leader en nombre de startups IA en Europe, tandis que la France mène en termes de fonds levés (2,29 milliards de dollars) grâce à des entreprises comme Mistral, Hugging Face et H. Le Royaume-Uni et Israël suivent respectivement avec 1,15 milliard et 1,04 milliard de dollars, l'Allemagne fermant la marche avec 636 millions de dollars.
Amazon serait en train de développer un chatbot IA surnommé Metis en interne, visant à concurrencer directement ChatGPT. Un lancement est prévu pour septembre selon des sources internes.
Apple a rejeté la proposition de Meta d'intégrer Llama (équivalent ChatGPT) dans l'iPhone, invoquant des pratiques de confidentialité insuffisantes.
Ilya Sutskever (ancien co-fondateur d’OpenAI), Daniel Gross, et Daniel Levy lancent Safe Superintelligence, une startup IA qui vise à développer une intelligence artificielle générale.
Après Google Drive, Docs ou encore Sheets, voici que Gemini, l’IA de Google, fait une entrée fracassante sur Gmail : outre les classiques résumés des mails, correction du texte, suggestions de réponses, Gemini sera capable d’aller extraire des infos précises dans vos mails (par exemple un numéro de réservation ou un horaire de vol).
🪙 Crypto
L’exchange de cryptos Coinbase vise à obtenir plus de la moitié de ses revenus à partir de revenus non liés au trading d'ici 5 à 10 ans pour assurer sa rentabilité, même pendant les cycles de marché baissiers.
Sources : Les Echos, Le Monde, TechCrunch, Cercomm, Usine Digitale, Snowball, Multeam
Des contenus magiques pour apprendre à recruter
Plongée au cœur de la Silicon Valley, dans les coulisses des négociations de salaires chez Meta
Cela fait quelques semaines que je souhaite vous partager un excellent contenu, rédigé par Aline Lerner, la CEO d’Interviewing.io - une société de conseil spécialisée dans le coaching aux entretiens d’embauche pour les ingénieurs de la Valley.
Car oui, si tu ne le savais pas, là-bas les rémunérations ont tellement explosées qu’il est courant que les candidats payent jusqu’à 30k$ des entreprises spécialisées pour les coacher et obtenir la meilleure offre !
Ce qui est très intéressant avec l’activité d’Interviewing.io, c’est qu’ils collectent suffisamment de points de données pour avoir une excellente vision du marché.
Et il se trouve que récemment, Meta a accéléré fortement ses recrutements (le volume d’entretien est 10x supérieur à celui de janvier 2023 !!).
Dans cet article, Aline révèle les secrets pour bien négocier avec Meta.
Je vais synthétiser ici les points-clés, mais je vous encourage à lire l’article en entier (le lien est à la fin de la section) car il permet de mieux comprendre les pratiques de la Silicon Valley en matière de recrutement d’ingénieurs.
Allons-y.
Le processus de recrutement chez Meta
Le recrutement chez Meta est centralisé, ce qui signifie que vous entrez dans un grand processus d'entretien qui n'a rien à voir avec l'équipe dans laquelle vous pourriez vous retrouver, et que vous passez des entretiens avec des personnes avec lesquelles vous ne travaillerez peut-être plus jamais.
Après les tests techniques, il y a une phase de “team matching”.
Cette étape peut prendre des jours ou des semaines, en fonction du nombre d'équipes auxquelles vous vous adressez et du nombre de conversations que vous avez avec les membres de chaque équipe. Le nombre d’équipes rencontrées peut varier, parfois deux ou trois, parfois à plus de 10. À l'issue de ces entretiens, votre recruteur vous demandera de choisir une équipe.
Pour aller de l'avant, vous et le responsable du recrutement, devez donner un feu vert. Cela permet d’engager la phase de négociation proprement dite.
La stratégie de négociation de Meta
A l’issu des team matching, Meta tente de rétrograder le candidat.
Souvent, le recruteur citera les performances aux tests techniques et/ou comportementaux. Selon une enquête récente menée par Interviewing.io, environ 55% des candidats Meta sont déclassés (c'est plus probable pour les postes de Software Engineer généralistes, moins probable pour les postes plus spécialisés comme le ML).
Faire une offre basse avec quelques jours pour prendre une décision
Le recruteur fait une offre très basse qui est souvent inférieure de 50k$ au prix du marché. De plus, le candidat ne dispose généralement que de quelques jours pour prendre une décision. Si le candidat a été rétrogradé, l'offre la plus basse peut inclure une petite prime à la signature en guise de lot de consolation.
Refus de négocier si il n’y a pas d'autres offres d'entreprises comparables
Le recruteur dira au candidat qu’il peut la soumettre la demande au comité de rémunération, mais qu’il a besoin d’offre d’embauche concurrente pour des salaires supérieurs à la proposition de Meta.
S’aligner s’ils le sont obligé
Si il y a d'autres offres en face, le recruteur de Meta s'excusera d’avoir fait une offre aussi basse, arguant qu'il s'agit de "chiffres automatiques provenant de notre ordinateur", et pourra augmenter les chiffres avec une marge de manoeuvre jusqu’à 100k$.
Comment optimiser sa rémunération face à Meta
La version TL;DR :
Ne rien communiquer à votre recruteur en début de process
S’assurer d'avoir d'autres offres
Gagner du temps lors du team matching
Établir des relations avec chaque team leader rencontré
Négocier en faisant levier via les offres externes + les team leaders.
Pour comprendre pourquoi cette stratégie est la plus optimale, il faudra lire l’article en entier.
Vous pouvez y aller les yeux fermés, c’est vraiment les 20 minutes les plus instructives de votre journée :
Ils ont également produit ce contenu en vidéo, le voici :
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Notre sélection des meilleurs postes de recruteurs ouverts
Junior Talent Acquisition Specialist chez Gameloft (Paris)
Talent Acquisition Manager chez Malou (Paris)
Talent Acquisition Specialist chez Margo (Paris)
Responsable Recrutement chez Les Nouveaux Héritiers (Paris)
Chief People Officer chez Skillup (Paris)
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L’analyse des levées de fonds en France
Synthèse
Une petite semaine pour attaquer la “plaine” estivale, généralement peu fournie en grosses annonces. L’an dernier, c’est moins de 600 M€ qui avaient été annoncés sur juillet et août. En général, la communication des opérations se fait à la rentrée, avec un effet rattrapage : 1.5 Md€ de levées annoncées sur septembre 2023.
Pour l’instant, on est toujours en retard sur les temps de passages de 2023. Sauf annonce exceptionnelle, nous devrions boucler l’année 2024 entre 7 Md€ et 8Md€.
C’est bien moins que 2023 (8,8 Md€), 2022 (13 MD€) et 2021 (10 Md€).
Mais cela reste bien supérieur aux crus 2019 (4,5 Md€) et 2020 (4,3 Md€).
Autre bonne nouvelle, les greentechs ont les faveurs des investisseurs, d’après une étude BCG, RaiseLab et RAISE Sherpas dévoilée aujourd’hui.
Deuxième bonne nouvelle : il semblerait que les grandes entreprises soient elles aussi (enfin) prêtes à les soutenir. Les problématiques de responsabilité écologique sont sur les roadmaps des CODIR. Et les greentechs représentent une part croissante des investissements des corporates, en direct ou via leurs fonds de Corporate Venture Capital (CVC). Aujourd’hui, 45 % des CVC ont plus de 30 % de greentechs dans leur portefeuille. La Greentech est d’ailleurs le secteur le plus représenté au sein du dernier French Tech Next 40/120.
Cette semaine
109 M€ levés par les startups françaises la semaine dernière
vs 114 M€ l’an dernier à la même période (-4%)
17 opérations réalisées
Montant moyen par opération : 6,4 M€
En 2024
Montant hebdo global (moyenne) : 156,5 M€
Nombre d’opérations hebdo (moyenne) : 13
Montant moyen par opération : 12,7 M€
Ecart vs 2023 : -245 M€
Toutes les levées de fonds
MATERRUP (Proptech/Cleantech) : 26M€
C12 (Quantum computing) : 18M€
OMI (3D/Martech) : 13M€
HERO (Fintech) : 11,3M€
RAMIFY (Fintech) : 11M€
OSS VENTURES (Startup Studio) : 8,5M€
EPRESSPACK (SaaS) : 7M€
CAATS (Pet food) : 5M€
OPTEE (Cleantech/Proptech) : 4M€
INSIDE TX (Biotech) : 1,3M€
WEBYN (Martech) : 1,2M€
WAX (Martech) : 1M€
OTAMI (Retail tech) : 800K€
DEEPBLOO (Enertech/SaaS) : 500K€
ORAMA-SYSTEM (IoT) : 400K€
ECODROP (Proptech) : NC
NECTARGO (Retail tech) : NC
Sources : Maddyness, Avolta, Multeam
La liste des rachats d’entreprises et des plans de licenciement
Tesla a réduit son effectif de plus de 14 % en 2024, ramenant son nombre d'employés à un peu plus de 121 000.
OpenAI se paye Rockset, une startup spécialisée dans des outils de recherche et d'analyse de données.
Squarespace vend son service de réservation de restaurants Tock à American Express pour 400 millions de dollars, le même montant payé pour l'acquisition en 2021.
LexisNexis Legal & Professional, leader mondial d'information juridique et d'analytics, annonce avoir conclu un accord pour acquérir Henchman, une startup de la Legaltech.
Ageras, fournisseur de logiciels de comptabilité, annonce avoir conclu un accord exclusif avec Société Générale, en vue d’acquérir Shine.
Exoes a fait l’objet d’une offre de rachat par Mediam et Bpifrance.
La donnée sur les entreprises rachetées est particulièrement précieuse pour les recruteurs. En effet, les salariés sont plus susceptibles d’être ouverts au marché lors des processus de fusion-acquisition ou de changement d’actionnaire. Idem pour les entreprises qui se sépare de collaborateurs.
Source : MaddyMoney, Snowball, Les Echos